Le département de la Meuse découvre la chasse du cerf. Ce magnifique animal qui avait pratiquement disparu de nos forêts les recolonise tout doucement en profitant de règles de prélèvements alambiquées.
Avec prés de 50% de son territoire en forêts, la Meuse dispose pourtant traditionnellement de trés fortes potentialités. Charlemagne n’avait-il pas son chalet de chasse à Verdun, à la cour des Trois Rois tombée aujourd’hui dans l’oubli ?.
Ce cerf qui revient, ce cerf que le chasseur rencontre de plus en plus souvent ce roi qui fait rêver donne une autre dimension à la chasse.
Ce cerf, c’est une culture plus que millénaire à lui tout seul et nous sommes au stade dans notre département ou une réflexion peut encore se faire pour qu’il ne tombe pas, comme le sanglier dans l’abêtissement général.
En Meuse, victime d'attributions calamiteuses, notre meilleur cerf n’a certainement pas dix ans.
Nos voisins belges, à Saint Hubert, (50 000 ha et 125 adjudicataires) ont mis en place un protocole basé sur trois critères essentiels qui doit inspirer nos décisions à venir.
1°) Le cerfs est notre grand gibier qui extériorise le mieux son potentiel génétique.
2°) On ne peut pas avoir de vieux cerfs si on les tire jeunes.
3°) Pour tirer des vieux cerfs, autour de douze, quinze ans, il suffit de se créer un compte épargne dans les jeunes cerfs d’avenir.
...ça semble tellement simple...
C'est aux Chasseurs qu'il appartient de s’engager dans cette voie qui ne coute rien.
09/03/2008: J'apprend avec beaucoup de satisfaction que l' Association Meusienne des Chasseurs de Grand Gibier, suite à son assemblée générale de samedi 08 mars, va s'engager activement dans cette direction.
(certainement un de nos meilleurs cerfs...mais tout juste adulte...)