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Depuis hier 12 avril, les premières clochettes de notre timide muguet sont apparues...avec 3 semaines d'avance.
Anthropomorphisme, zoolâtrie, on ne sait plus quel termes utiliser pour qualifier les arguments affligeants de certains partisants d'une fermeture de la chasse par temps de neige.
La neige est un isolant naturel qui empêche le gel des sols et garde la végétation en bon état de fraîcheur. Elle permet la limitation des tiques, de la pyrale du maïs et des campagnols.
Le sanglier vermille aussi bien, qu'il y ait neige ou pas et les dégâts observés dans les vergers ou dans les blés derrière maïs suite à l'interdiction de l'agrainage le montrent bien.
Le cerf gratte le sol pour accéder aux espèces herbacées qui constituent l'essentiel de son alimentation.
Le chevreuil utilise la même technique mais consomme essentiellement des espèces semis ligneuses comme la ronce.
Aucun intérêt en plaine à les affourager car ce sont des polygastriques qui doivent adapter leur flore intestinale a chaque modification d'alimentation et cela prend plusieurs semaines.(les enneigements longs en montagne peuvent cependant l'imposer).
En matière de gibier d'eau, les oies et les canards sont peu vulnérables, bien moins en tous cas que les limicoles et les passereaux.
Les observations et pesées réalisées sur les animaux prélevés à la fonte de la neige montrent toutes que les chevreuils, sangliers et canards n'ont absolument pas souffert de la ''vague de froid et de neige".
Mieux: a la pesée, les mâles milouins prélevés à la hutte Carex passent tous largement le kg et les animaux présentent un état d'engraissement exceptionnel.